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VIVRE CONSCIEMMENT

Ce texte fut publié dans le eZine PeupleConnscient #001

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ALIMENTATION

Le sucre est entré dans le monde par l’officine des apothicaires et était un produit essentiel, surtout en médecine. Les médecins utilisèrent très tôt le sucre dans leurs préparations médicamenteuses pour la simple et bonne raison: aider à faire avaler leurs poisons au goût affreux! Cette pratique sucrée de la médecine fut décisive dans la popularité du sucre, mais aussi dans celle des médicaments.

Il y a confusion dès l’origine entre confiserie et médicament. Cette confusion persiste de nos jours.

Le sirop pour la toux est dérivé des sirops divers que les enfants adoraient pour se désaltérer. Pour la médecine médiévale arabe, les sirops sont censés rafraîchir les humeurs, nettoyer les estomacs, calmer les ardeurs, la toux et la fièvre.

La dragée, synonyme de pilule (préparation pharmaceutique à sucer), est encore de nos jours une confiserie recouverte de sucre durci.

La confiture serait un médicament à lécher d’origine mésopotamienne et reprise par la médecine hippocratique. Depuis l’Antiquité, les confitures préparées seulement à base de miel, de fruits et de vinaigre, étaient consommées en raison de leurs vertus thérapeutiques.

Au Moyen-Âge les recettes de confitures apparaissaient principalement dans les ouvrages de médecine et les formulaires pharmaceutiques. Les confitures étaient cuisinées par des médecins et des apothicaires à des fins thérapeutiques. Les apothicaires ont gardé pendant longtemps le monopole de ces préparations.
Au 13e siècle, l’on commence à inclure la canne à sucre dans les Simples. Au 14e siècle, selon un édit de la Faculté de médecine, l’apothicaire ne peut ouvrir boutique que s’il sait faire sirops et confitures.
La législation se durcit autour des apothicaires et des épiciers: la préparation des confitures devient même une condition sine qua non pour accéder à ces métiers (ordonnance de Charles VII).
Ce n’est qu’à la fin du Moyen-Âge que la situation tend à changer progressivement et les confitures sortent du strict domaine médical pour être consommées aussi par les gens sains.
Le monde s’empare alors des confitures et de la confiserie (qui ornent de plus en plus les tables des cours princières).

Au 15e siècle, le sucre est une denrée de luxe et un remède miracle. Il est considéré dans la plupart des médicaments composés comme un excipient servant à rendre les principes actifs plus faciles à absorber.

Au Moyen-Âge, le sucre entra dans tous les manuels comme produit de base pour la confection et la préparation d’un grand nombre de médicaments et antidotes. Mais, je suis assuré que le sucre a permis à plusieurs Autorités d'empoisonner leurs opposants avec de délicieux poisons sucrés.

Le sucre fut considéré comme ayant des valeurs thérapeutiques qu’il faut prescrire aux convalescents pour les aider à reprendre des forces pour guérir. Les médecins attribuent alors aux confitures, sirops, bonbons, fruits confits, nougats et autres confiseries des facultés médicinales, car ceux-ci contiennent beaucoup de calories, et sont donc considérés comme des mets revigorants. C’est la base de la popularité du sucre et de sa propagation dans tous les foyers depuis des siècles.

L’effet physiologique (néfaste) du sucre n’était évidemment pas connu et son commerce était florissant, entre autres concernant les établissements hospitaliers, qui en consomment de grandes quantités. Dans les actes de fondation de plusieurs hôpitaux, une clause spéciale prévoit les dépenses allouées à l’achat de sucre pour approvisionner la pharmacie de l’hôpital. Si tous les hôpitaux et les médecins utilisent le sucre, il est bien évident que son commerce populaire serait très facile.

Durant plusieurs siècles, les confiseries sont considérées comme des médicaments purs, et d’autres comme médicaments pour aider à la digestion (à la fin des repas... d’où la tradition des desserts... servis à la desserte). Si le sucre n’était pas considéré officiellement comme un médicament, il entrait tout de même dans la composition de la majorité des potions et dragées de la médecine. Au Moyen-Âge, le sucre s’est imposé dans la pharmacopée tout en étant un produit réservé à la consommation des catégories sociales les plus riches.

Les médecins prescrivaient des « bonbons »... ils étaient alors beaucoup plus facilement appréciés de tous et étaient consultés régulièrement. Les clients étaient bien entendu tout joyeux de dépenser pour l’achat de médicaments sucrés. Faites une expérience avec votre enfant : chaque fois qu’il est un peu malade, donnez-lui des sucreries... Je suis assuré qu’il sera par la suite beaucoup plus souvent malade !

Sans le sucre, la médecine n’aurait pas pu établir son monopole de la maladie et leurs poisons n’auraient pas été si facilement imposés comme remèdes. D’ailleurs c’est pire, car le sucre nourrit les maladies.

Pour connaître la merveilleux histoire secrète du sucre, lire La Maladie ? Une joke !

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