![]() ![]() |
- PEUPLE CONSCIENT HÉBERGE PLUSIEURS SITES INTERNET INTER-RELIÉS - Ce sont les personnes conscientes, pacifiques, écologiques, qui ont le plus besoin d'argent... Faites connaître ce site et soyez rémunéré$$$ |
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
VIVRE CONSCIEMMENT Ce texte est extrait du eBook LA MALADIE ? UNE JOKE ! ![]()
10€ Les textes de PeupleConscient peuvent être utilisés librement avec ou sans référence. Mais, si vous n'affichez pas la référence, vous perdrez des occasions de vous enrichir... Inscrivez-vous à PeupleConscient, recevez un code d'identification... informez-en tous vos lecteurs, vos visiteurs... et recevez des ristournes. |
HISTOIRE DE LA MÉDECINE
Le Sucre lancé par la Médecine Plusieurs produits ont été en premier commercialisés par les apothicaires. Le sucre par exemple, est entré dans le monde par l’officine des apothicaires et était un produit essentiel, surtout en médecine. Le sucre blanc n’était pas connu dans l’Antiquité en Europe. Jusqu’au 13e siècle, la friandise la plus délicieuse consistait en fruits confits dans du miel et des confitures faites au miel. En Extrême-Orient, par contre, et surtout aux Indes, le sucre était déjà bien connu.
Napoléon encourage alors la recherche sur des produits de substitution par de nombreuses exonérations d’impôts. Antoine Parmentier, pharmacien en chef des armées préconise l’emploi de sucres de raisin pour pallier au manque de sucre. Mais malheureusement, le sucre de raisin est un sirop épais qui se cristallise difficilement. Et la betterave à sucre fut découverte avec succès.
Il y a confusion dès l’origine entre confiserie et médicament. Cette confusion persiste de nos jours. Le sirop pour la toux est dérivé des sirops divers que les enfants adoraient pour se désaltérer. Pour la médecine médiévale arabe, les sirops sont censés rafraîchir les humeurs, nettoyer les estomacs, calmer les ardeurs, la toux et la fièvre. La dragée, synonyme de pilule (préparation pharmaceutique à sucer), est encore de nos jours une confiserie recouverte de sucre durci.
La législation se durcit autour des apothicaires et des épiciers: la préparation des confitures devient même une condition sine qua non pour accéder à ces métiers (ordonnance de Charles VII). Ce n’est qu’à la fin du Moyen-Âge que la situation tend à changer progressivement et les confitures sortent du strict domaine médical pour être consommées aussi par les gens sains. Le monde s’empare alors des confitures et de la confiserie (qui ornent de plus en plus les tables des cours princières). Avec le développement des cultures de canne à sucre en Méditerranée, la diffusion de la consommation des produits sucrés de luxe est réalisée grâce à l’abondance de la matière première, le sucre et les fruits. Il n’est pas étonnant aussi de voir la région d’Avignon se spécialiser dans le domaine des fruits confits, dans lequel elle est toujours active. Les papes, lorsqu’ils établissent leur cour dans cette région, ont leur propre écuyer en confiserie, notamment Clément VI (1342-1352).
Il est souvent ajouté même au sel et au vinaigre! Le sucre et le développement rapide de la médecine Nous sommes amenés sur les circonstances dans lesquelles le sucre a fait son entrée dans la pharmacopée et la médecine, pour pouvoir mesurer sa percée et l’évolution de ses multiples usages dans le quotidien de chacun tout autour de la planète. Suite à la guérison de quelques califes par des médicaments sucrés (dont des sirops et des confitures), la popularité du sucre gagne rapidement le domaine médical... qui jusque-là était constitué de médecins qui refusaient totalement d’utiliser tout médicament dont ils ne trouvaient pas de traces chez les praticiens de l’Antiquité. Les califes firent imprimer plusieurs manuscrits des recettes de ces nouveaux médicaments (surtout à Bagdad, un centre culturel très dynamique visité par de nombreux étrangers réputés, des hommes de savoir). Ainsi, les textes grecs furent traduits en langue syriaque, puis en arabe et la connaissance de ces roseaux sucrés se répandit dans plusieurs pays via les médecins qui cherchaient toujours de nouveaux médicaments pour peaufiner leur lucratif commerce. Une fois imposé dans la médecine et la pharmacopée (les échoppes des apothicaires et des confiseurs), le sucre a gagné rapidement les tables princières grâce à la diffusion de modèles aristocratiques.
Le sucre est introduit tardivement en Occident latin à cause des conditions climatiques et de l’éloignement des centres de production. Vers 1200, Jean de Garlande énumère, dans son Dictionarius, des articles de consommation courante, des épices et des produits rares tel que le sucre, qu’on trouve chez les apothicaires parisiens. Il y est question d’un produit exotique et très peu connu, même dans les milieux les plus aisés. L’apogée de la botanique culmine avec la rédaction du Traité des Simples du botaniste et pharmacologue Ibn al-Baytar (mort en 1248), sorte de dictionnaire des aliments et des médicaments d’origine végétale, animale et minérale, classés par ordre alphabétique. Il est compilé de façon méthodique et critique à partir de sources grecques, persanes et arabes. La rubrique concernant le sucre montre l’importance du travail de fond effectué par l’auteur, qui n’a négligé aucun des auteurs anciens. Il résume les caractéristiques de ce produit, explique les modes de sa préparation et donne de nombreux cas où il doit être prescrit comme remède. À un certain moment donné au Moyen-Âge, où seules l’Égypte et la Syrie sont de grands producteurs, le sucre entra dans tous les manuels comme produit de base pour la confection et la préparation d’un grand nombre de médicaments et antidotes. Le sucre fut considéré comme ayant des valeurs thérapeutiques qu’il faut prescrire aux convalescents pour les aider à reprendre des forces pour guérir. Ceci est vraiment la base de la popularité du sucre et de sa propagation dans tous les foyers depuis des siècles. L’effet physiologique (néfaste) du sucre n’était évidemment pas connu et son commerce était le plus florissant. On peut bien appréhender cet emploi dans les établissements hospitaliers, qui en consomment de grandes quantités. Dans les actes de fondation de plusieurs hôpitaux, une clause spéciale prévoit les dépenses allouées à l’achat de sucre pour approvisionner la pharmacie de l’hôpital. Déjà au 14e siècle, un hôpital pouvait utiliser plusieurs centaines de kilos de sucre destinés à l’usage quotidien des malades (principalement en boissons et sirops). Si tous les hôpitaux et les médecins utilisent le sucre, il est bien évident que son commerce populaire serait très facile. Son importance ne devient réelle qu’à la suite de la traduction d’œuvres médicales et pharmaceutiques dans les écoles de médecine de Salerne, de Tolède et de Montpellier. C’est à ce moment précis que la demande de sucre, ainsi que d’autres ingrédients employés dans la pharmacopée, se met à augmenter de façon constante, au point de devenir indispensable à la guérison de nombreuses maladies. Au 13e siècle, l’on commence à inclure la canne à sucre dans les Simples. Un incunable imprimé à Venise en 1471 est riche en informations médicales, notamment en ce qui concerne les usages du sucre dans les préparations médicamenteuses; elle montre une percée de cette substance, qui devient une composante essentielle d’un nombre important de médicaments. Au 15e siècle, le sucre est une denrée de luxe et un remède miracle. Durant plusieurs siècles, les confiseries sont considérées comme des médicaments purs, et d’autres comme médicaments pour aider à la digestion (à la fin des repas... d’où la tradition des desserts... servis à la desserte). Si le sucre n’était pas considéré officiellement comme un médicament, il entrait tout de même dans la composition de la majorité des potions et dragées de la médecine. Au Moyen-Âge, le sucre s’est imposé dans la pharmacopée tout en étant un produit réservé à la consommation des catégories sociales les plus riches.
Sans le sucre, la médecine n’aurait pas pu établir son monopole de la maladie et leurs poisons n’auraient pas été si facilement imposés comme remèdes. D’ailleurs c’est pire, car le sucre nourrit les maladies.
( eBook : NOUVELLE SCIENCE DE GUÉRIR )
( eBook : LA MALADIE ? UNE JOKE ! ) ( eBook : NÉO-NATURO-THÉRAPIE, LE MANIFESTE ) |
Inscrivez-vous à PeupleConscient,
faites connaître nos publications et profitez d'une occasion exceptionnelle d'être prospère. ![]() des textes inspirants gratuits sur l'actualité et sur tous les domaines de votre vie. Supportez le site de PeupleConscient abonnez-vous au eZine et instruisez-vous. ![]() cliquez pour consulter les Sommaires et des extraits des numéros parus |
||