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VIVRE CONSCIEMMENT Ce texte est extrait du eBook LA MALADIE ? UNE JOKE ! ![]()
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HISTOIRE DE LA MÉDECINE
Médecine, Magie & Religion La médecine est intimement mêlée à ses débuts aux croyances païennes et religieuses. Le sentiment des premiers hommes devant la maladie est analogue au sentiment qu’ils avaient devant les divers phénomènes extérieurs nouveaux pour eux et inusités (les saisons, la grêle, les tornades, les éclipses...). Leurs religions et leurs idées des maladies ont donc une seule et même origine inséparable. Cela est encore manifeste chez plusieurs peuples indigènes. Médecine, Magie et Religion sont des termes abstraits. Chacun d’eux connote un large groupe de processus sociaux à partir desquels l’humain a régulé ses comportements. Lorsqu’il y a malaise, il y a toujours au moins un coupable. Mais puisque la maladie arrive sans crier gare, il est facile d’en accuser le monde invisible. La religion et la médecine partageaient ce monde. Leurs représentants respectifs se sont partagé le business de l’invisible : l’un s’occupait des conséquences directes sur le corps humain, et l’autre de tout ce qui surgissait par « hasard » dans la réalité des gens.
Pourquoi ? Justement parce que la pratique de la magie était populaire, était contrôlée par le peuple (liberté), donc, elles ne pouvaient l’exploiter monétairement. L’essence de la médecine est qu’elle considère la maladie comme un phénomène assujetti aux lois naturelles et qu’elle doit être traitée comme on traite n’importe quel autre département de la Nature.
La Magie admet trois mondes ou sphères d’activité : le monde divin des causes; le monde intellectuel des pensées; le monde sensible des phénomènes. Un dans son essence, triple dans ses manifestations, l’Être est logique et les choses d’en haut son analogues et proportionnelles aux choses d’en bas. La Haute Magie est l’algèbre des idées. Tout axiome, marqué de son nombre générique, se figure kabbalistiquement par une lettre de l’alphabet hébreu, conforme à ce nombre.
L’impatience des malades et leur désir de recouvrer rapidement la santé ont fait naître chez eux un respect extraordinaire pour ceux qui ont prétendu connaître la cause de leurs maladies et pouvoir en prévenir les effets. Bien entendu, toute forme de bizarrerie attirait l’attention et même le respect. L’ésotérisme était bien entendu considéré comme une discipline comprise que par des gens instruits, savants et donc on avait tendance à croire ces nouveaux prêtres de la santé qui n’avaient même plus besoin de plantes pour soigner.
L’enthousiasme, aidé de beaucoup de ruse, suppléait au défaut de connaissances de ces sorciers, de ces premiers médecins. Ils prescrivaient et pratiquaient des cérémonies mystérieuses, qu’on supposait avoir assez de pouvoir pour les chasser. De toute façon, en cas d’échec, ils avaient toujours d’excellentes raisons pour se protéger. La crédulité et l’amour du merveilleux, naturel aux esprits peu cultivés, prêtaient de la force à l’illusion et faisaient des dupes de l’imposture. C’est ainsi qu’a été fondé le principe du guérisseur. Parmi les Sauvages, les premiers médecins étaient une espèce de sorciers et de magiciens qui se faisaient gloire de savoir ce qui s’était passé et pouvaient prédire les événements futurs : les incantations, les sortilèges et les charlataneries de toute espèce, aussi étranges que frivoles, étaient les moyens pour faire cesser les causes prétendues des maladies. La médecine a tiré son origine de la superstition.
La magie vise à ce que l’humain ait le contrôle sur la matière dans le but d’affecter la réalité autour de lui (événements et gens). La magie et la religion sont ainsi différenciées les uns des autres par leur attitude envers les moyens par lesquels l’homme recherche à influencer l’Univers. En réalité, c’est qu’à l’origine et durant plusieurs siècles, on ne croyait qu’à l’existence des mauvais esprits. Ils étaient responsables de tous les désagréments de la réalité, les maladies incluses (et même du climat).
C’était alors beaucoup plus facile pour les sorciers (futurs prêtres) de se faire amis avec des entités bienveillantes... il suffisait de les prier et de leur faire des offrandes!!!... par l’intermédiaire de leurs représentants bien entendu. Les sorciers devaient accomplir d’incessantes simagrées pour simuler des combats contre les mauvais esprits... alors qu’il ne fallait prendre qu’un air de béatitude pour contacter les bons esprits... et plus tard Dieu lui-même... et pourquoi pas se draper de vêtements noirs! La médecine est un terme utilisé pour un ensemble de pratiques sociales par lesquelles l’homme recherche à diriger et contrôler un groupe spécifique de phénomènes naturels. Ces manifestations réduisent sa vitalité et le dirigent vers sa mort. Ces phénomènes affectent l’homme au point d’empêcher l’accomplissement de ses fonctions physiques et sociales. Et la médecine surgit pour remettre le bon travailleur, pilier économique (par son travail et ses dépenses) sur pied et fonctionnel (au lieu de s’isoler et laisser agir la Nature). Par un processus de généralisation, la société en est arrivée à classifier ces phénomènes ensembles, et les a distingués, sous le nom des maladies. Nous allons voir que ces phénomènes qui affectent les êtres humains ne sont pas du tout naturels et encore moins surnaturels. C’est seulement ce que les business de la médecine et de la religion font croire. En Occident, depuis les vilains petits microbes coupables de Pasteur, les deux sphères de la médecine et de la religion se sont distancées. Bien entendu, il y a toujours dans tous les hôpitaux un prêtre attitré pour visiter les malades... au cas où... Durant plusieurs siècles, la médecine et la religion furent intimement liées. Conservée dans les cloîtres pendant tout le Moyen-Âge, la médecine fut d’abord ecclésiastique. Si les religieux se voyaient interdits de pratiquer la médecine, ils furent longtemps les principaux à l’enseigner... simplement à partir de la lecture des manuscrits anciens qu’ils avaient copiés ou traduits. Plusieurs hôpitaux ont été construits grâce à l’argent du clergé et les religieuses y travaillaient comme gardes-malades. La religion catholique a également eu un rôle majeur dans le développement et le contrôle de la médecine. Au Moyen-Âge, la chirurgie a été condamnée par l’Église. Mais, les barbiers-chirurgiens pratiquaient des actes chirurgicaux quand même. Lors du concile de Tours en 1163, l’Église décrète : « Ecclesia abhorre a sanguine » (L’Église a le sang en horreur). C’est au concile du Latran en 1215 que l’Église va plus loin et interdit explicitement aux prêtres d’exercer la chirurgie. Cette interdiction de la pratique de la chirurgie par les médecins, la plupart membres du clergé à l’époque, conduira des professions comme les arracheurs de dents, les marchands forains ou les barbiers à réaliser des interventions de petite chirurgie. La chirurgie est ainsi reléguée à un rang inférieur pour de nombreuses années. Les chirurgiens ne dépendant pas de l’université, furent péjorativement considérés comme des « manuels sans savoir », et à ce titre, furent repoussés par les médecins.
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