Une fausse faim est une envie de manger sans réel appétit. C’est un désir mental provoqué (et même programmé dans un but commercial).

Depuis deux siècles d’aliments industriels, le sentiment de faim est beaucoup plus souvent déclenché par les besoins urgents des bactéries intestinales à s’alimenter. Plus un organisme vivant est petit, plus son instinct de conservation est grand (car il est plus menacé par l’environnement).

La fausse faim résulte souvent d’un déclencheur émotionnel ou de molécules industrielles en circulation dans notre flot sanguin.

Les gens mangent lorsqu’ils sont heureux, mais surtout lorsqu’ils s’ennuient, sont stressés, angoissés, tourmentés, tristes, fâchés... L’on mange la plupart du temps pour combler un « vide » et non pour nourrir nos cellules (un vide émotif).

Certaines personnes vont même jusqu’à se priver de nourriture pour avoir le sentiment d’avoir le contrôle sur quelque chose dans leur vie.

C’est souvent l’estomac qui est l’organe qui provoque l’imagerie de la faim, il ne reçoit que des stimulations du système nerveux régulateur. La pulsion vient du cerveau qui décode la concentration nutritive (& toxique) du flot sanguin.

Une fausse faim apparaît soudainement, et elle réclame souvent une nourriture immédiate. Contrairement à la faim organique qui se développe lentement, et qui est capable d’attendre avant d’être apaisée.

La fausse faim fait souvent suite à une émotion forte et elle réclame un type précis d’aliments pour être apaisée. Et ce type précis, comme une tablette de chocolat, n’est qu’une programmation mentale ancienne où l’on avait associé un certain état émotif et la satisfaction d’une tablette similaire. Pourquoi le verre de lait est-il toujours si populaire chez les adultes sevrés ? Souvenirs, souvenirs... surtout si nous avons été élevés au lait de vache... son odeur, ses vibrations... Meûeû ! Tétez toujours votre « mère » mes veaux ! Dès qu’un adulte nourri enfant au lait de vache est en manque affectif, hop! l’envie du lait de vache refait surface... car, c’était la source nutritive nourricière imposée par la mère aimante !

La fausse faim déclenche souvent un sentiment de culpabilité, d’avoir mal agi et nous fait promettre que l’on se comportera mieux la prochaine fois, alors qu’une vraie faim nous donne un sentiment de bien-être sans aucune culpabilité, on s’est fait plaisir et on est bien avec soi.

Les fausses faims ont des symptômes évidents : elles commencent souvent par des gargouillis de l’estomac (digestion non terminée) et augmentent progressivement jusqu’à se transformer en crampes. Elles peuvent aussi apparaître sous forme de maux de tête, sensations de tournis ou difficulté à se concentrer, de faiblesse physique ou baisse d’énergie. Ce sont toutes des résultantes d’une indigestion récente.

Beaucoup de gens tiennent pour acquis qu’il est simple de reconnaître les signes de la faim. Sans réfléchir, les gens mangent à la plus petite sensation ressentie au ventre, ne sachant plus faire la différence entre les vraies faims des fausses faims.

La faim devrait être déclenchée naturellement selon la composition du sang qui traverse le cerveau. Elle est un signal du cerveau qui indique à notre conscience que l’organisme a besoin de certains nutriments et d’Énergie.

Mais, de décennie en décennie, l’être humain désapprend à écouter les signaux corporels (de manque alimentaire ou de symptômes bénins révélant le développement d’un état maladif).

La vraie faim matinale devrait survenir qu’après avoir déféqué. Au lever, la position verticale permet à la gravité d’agir sur le système digestif en favorisant l’élimination des substances désassimilées durant la période de jeûne nocturne. L’envie de déféquer est naturelle au lever chez ceux avec une digestion normale.

C’est une très mauvaise pratique de remplir son estomac alors que son intestin est encore rempli (pire, alors que son estomac n’est pas vidé). Cet engorgement va ralentir le déplacement du bol alimentaire.

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Forcer la faim

La publicité est une science moderne qui sert à forcer l’imagerie mentale, à provoquer des envies... et plus il y a de répétitions, plus les envies sont irrésistibles. Considérant la publicité dans un sens très large, elle inclut le sponsoring, le placement de produits dans les films, les enseignes et devantures de magasins, les distributeurs de boissons, les présentoirs dans les magasins, les logos sur vêtements, les affiches sur les bus, dans les médias, etc. Cela représenterait pas moins de 15 000 stimuli commerciaux par jour !

Dans notre environnement immédiat, toutes les publicités alléchantes ne servent pas à « ouvrir l’appétit », mais à nous pousser à surconsommer. Il faut bien conscientiser que TOUTES les publicités alimentaires sont utilisées pour nous inciter (de plus en plus fortement) à nous intoxiquer, à manger des produits non naturels. Rarement voit-on des publicités pour des fruits ou des légumes frais : à quand remonte la dernière publicité d’un plant de salade verte ? Celle d’un enfant aux dents saines, sans lunettes qui croque une carotte avec le sourire ? La publicité sert à vendre la Mort, à forcer la consommation de chimique... pour nous diriger vers la médecine (encore plus chimique).