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VIVRE CONSCIEMMENT

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LA MALADIE ? UNE JOKE !


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HISTOIRE DE LA MÉDECINE

L'Alchimie

Certains historiens font remonter l’origine de l’alchimie bien loin dans l’histoire. Ils prétendent que Moïse ne parvint à dissoudre le veau d’or que parce qu’il était alchimiste. Que les Hébreux, les Égyptiens et les Grecs aient cultivé les sciences chimiques, ce n’est un doute pour personne, mais il est certain que l’Alchimie a pris naissance chez les Arabes et qu’elle a grandi sous la tutelle des philosophes du Moyen-Âge. Par ses pratiques superstitieuses, elle a jeté dans l’étude des sciences médicales, le trouble le plus fâcheux, le désordre le plus regrettable. Les laboratoires pharmaceutiques modernes ne sont qu’une extrapolation des laboratoires secrets des alchimistes. Durant des siècles, en secret, les alchimistes développèrent une très grande puissance.

Isolé dans l’endroit le plus retiré de son habitation, l’alchimiste s’emprisonne volontairement pour réaliser ses infatigables recherches à tourmenter les substances que leur fournissent les trois règnes de la nature. Ils cherchent à en tirer soit la pierre philosophale ou la transmutation des métaux (transformer les métaux en or), soit la panacée universelle (le remède capable de guérir toutes les maladies, de conserver la jeunesse et de prolonger la vie). L’alchimiste veut tout simplement égaler Dieu, il cherche l’élixir de vie, ce nectar chimique nécessitant des années de travaux scientifiques, pour savourer l’âme du monde et engendrer le bonheur suprême de l’immortalité. Tel fut le travail des Chevaliers de Rose-Croix... la recherche du « Grand Oeuvre ».

L’alchimie fut très populaire chez les moines, sans doute pour dissiper les longs ennuis du cloître... et par l’amour de la richesse. Albert le Grand, dominicain de Cologne, fut le premier qui enseigna l’Alchimie. Il alla à Paris, et sous le nom de maître Albert, il fit des cours en plein air, sur la « Place Maubert ». C’est la même époque que Roger Bacon, un cordelier anglais, invente le microscope et perfectionne la poudre à canon en purifiant le nitre. C’est le bénédictin allemand, Basile Valentin, qui crut en découvrant l’antimoine avoir trouvé la panacée universelle.

L’Alchimie triomphe à la Renaissance. Elle avait pris naissance au Moyen-Orient. Son fondateur serait, dit-on, Thot, roi de Thèbes, fils d’Osiris. Elle s’était enrichie, par la suite, de pratiques magiques, cabalistiques et hermétiques. C’est l’ancêtre de la chimie, la science par excellence, celle qui contient les principes de toutes les autres.

Grâce aux alchimistes, l’expérimentation se développe, un appareillage nouveau apparaît : alambics, cucurbites, fours, bain-marie... et le concept du laboratoire de recherche. L’Alchimie permet la découverte de poisons virulents tels que le phosphore, l’antimoine et l’acide sulfurique... qui seront tous utilisés en médecine, ou plutôt, en pharmaceutique.

Le plus célèbre des alchimistes est Théophrastus Bombastus von Hohenheim, né en 1493 à Einsiedeln, plus connu sous le nom de Paracelse.

Ce surnom vient du fait qu’il utilisait souvent le préfixe para dans le titre de ses traités pour indiquer la supériorité de son savoir. C’est lui qui publia le plus sur la nouvelle médecine basée... sur l’alchimie! C’est son père médecin très instruit qui le dirigea vers l’étude de la médecine et l’alchimie. Animé d’une soif de connaissance inextinguible, il se consacre aux sciences sacrées et profanes, aux connaissances empiriques et ésotériques, au savoir théorique et pratique qu’il puise aux sources les plus variées. « En tous les coins et les lieux, j’ai questionné avec zèle et assiduité, fait des recherches sur des arts sûrs et éprouvés de la médecine. Et pas seulement auprès des docteurs, mais aussi des barbiers, baigneurs, savants, médecins, femmes, nécromanciens, auprès des alchimistes, dans les couvents, auprès des nobles et des vilains, des bons esprits et des simples. »

C’est à Paracelse, l’alchimiste, qu’on doit la création de la spécificité des remèdes propres à combattre chaque maladie en particulier. Pourtant à son époque, il était considéré par la plupart des médecins comme un charlatan. La Faculté de médecine de Paris était l’ennemie jurée de ces nouvelles préparations. Elle sévissait vigoureusement contre les médecins qui cherchaient à répandre l’emploi des médicaments nouveaux (antimoniaux, mercuriaux, ferrugineux...).

Réformateur exalté, il s’adresse ainsi aux médecins : “Vous qui, après avoir étudié Hippocrate, Galien et Avicenne, croyez tout savoir, vous ne savez encore rien; vous voulez prescrire des médicaments, et vous ignorez l’art de les préparer! La Chimie vous donne la solution de tous les problèmes de la physiologie, de la pathologie et de la thérapeutique; en dehors de la Chimie, vous tâtonnez dans les ténèbres.”

Paracelse obtint en 1527 à Bale, la première chaire de Chimie créée au monde. Il débuta par brûler devant son auditoire les écrits des Scolastiques, des Arabes, ainsi que ceux de Galien et d’Avicenne. Il était très théâtral... qualité indispensable pour n’importe quel médecin cherchant la célébrité.

Il voulut que ceux qui embrassaient la carrière médicale connussent les secrets de l’art cabalistique qui, à son avis, éclaircit tout et préserve de l’erreur. Il critiquait la théorie des quatre humeurs. Pour Paracelse, les quatre colonnes de la médecine sont : la chimie, l’astrologie, la philosophie et la vertu.

C’est son imagination puissante qui l’a porté à admettre comme principe que la force vitale est une émanation des astres. Le Soleil se trouve en rapport avec le coeur, la Lune avec le cerveau, Jupiter avec le foie, Saturne avec la rate, Mercure avec les poumons, Mars avec la bile, Vénus avec les reins et les organes de la génération. À bien y penser, ces associations sont très logiques. Les médicaments eux-mêmes portèrent le nom des astres et furent le spécifique des maladies de chacun des organes auxquels ceux-ci se rapportaient. Les noms de sel de Saturne, safran de Mars, cristaux de Vénus en sont des exemples.

Ce fut lui également qui mit en avant cette « grande vérité » que certains poisons pouvaient être employés avec succès comme remèdes. Par suite, nous lui devons la connaissance des préparations du soufre, des préparations du mercure, que le premier il employa à l’intérieur, de l’arsenic, de l’antimoine, du zinc, du fer, du plomb, du cuivre, du mercure, de la potasse, de la soude, de l’alumine, des carbonates alcalins et de l’opium. Plusieurs peines les plus sévères défendaient l’usage de plusieurs de ces produits.

« L’idée d’extraire le principe actif d’une substance, qu’on donnait le nom d’arcane, de quintessence ou de force vive, est l’origine de toutes les découvertes pharmaceutiques dont chacune a fait la fortune et la gloire de son auteur. La quinine, la morphine, la vératrine, la santonine, etc. sont des couronnes posthumes à déposer sur la tête de Paracelse. »
– Bouchut, Histoire de la médecine

Selon Paracelse, le médecin doit discerner les Entia ou causes lointaines et premières de la maladie. L’ens astranum modifie l’atmosphère terrestre. L’ens veneni est constitué par la nourriture. L’ens spirituale correspond aux pensées qui exercent sur l’homme une influence bénéfique ou néfaste. La volonté de Dieu intervient également. C’est l’ens Dei. Dieu dispose de la santé, de la maladie et de la mort des humains.

Selon lui, le corps de l’homme contenait, outre les principes constituants connus, du mercure, du soufre et du sel. Les maladies résultaient de la corruption ou de la disproportion de ces éléments. La maladie ne peut être combattue qu’à l’aide de remèdes chimiques contenant les mêmes principes. Pour rétablir la santé, il fallait par des remèdes minéraux purger le minéral atteint, et c’est ainsi qu’il a mis en honneur l’iatro-chimie ou traitement par les procédés chimiques, et qu’il fut le promoteur d’une médecine substitutive des plus énergétiques. Selon Paracelse, la plante, le minéral tels quels sont inefficaces. Par distillation, le principe actif en est extrait. C’est le cas de l’Eau-de-vie, « principe actif » du vin que Paracelse dénomme alcool, mot emprunté à l’arabe (al cool: le plus délicat). Les plantes traitées à l’alcool donnent des teintures, essences et extraits beaucoup plus efficaces

Les causes immédiates de la maladie sont les substances alchimiques qui composent le corps : le mercure (l’air, principe volatil), le sel (la terre, principe incombustible) et le soufre (principe-feu). La maladie est causée par le déséquilibre de ces trois éléments ou par la prédominance se l’un d’entre eux. Si c’est le mercure, l’apoplexie menace; si c’est le sel, c’est l’eczéma, l’impétigo, la lèpre, le cancer, les ulcères, les oedèmes; si c’est le soufre, le coeur risque d’entrer en fusion.

Toutefois, son orgueil, sa médisance et le mépris qu’il fit de ses devanciers lui attirèrent malgré ses talents beaucoup d’ennemis ou de rivaux. La lutte fut aussi vive que les forces inégales : et après avoir erré dans l’Alsace, la Suisse, la Souabe, la Bavière et l’Autriche, Paracelse expira à l’hôpital de Saltzbourg à l’âge de seulement quarante-huit ans, sans laisser même de quoi payer les frais de ses funérailles.

De pair avec les dissections, les êtres humains démystifiaient l’existence physique et l’influence divine perdit de son importance. Au lieu d’utiliser la Nature pour guérir, donc en harmonie avec les dieux, on se met à jouer au Créateur pour créer de nouvelles substances chimiques. Les cataplasmes, les tisanes, les infusions, les décoctions, les sirops, etc., furent remplacés par des teintures, des essences et des extraits... l’alchimiste recherchait la quintessence des substances, entre autres pour trouver celles médicamenteuses.

L’alchimie laisse dans le domaine des sciences et de la thérapeutique de nombreuses découvertes. Son influence se fait toujours sentir aujourd’hui.

Comme les médecins novateurs avaient résolu de se défendre contre les routines absolues de l’ancienne école, vers la fin du 17e siècle, les médicaments actifs (chimiques), employés tous en petit volume, commencèrent à prendre faveur auprès des Facultés qui s’étaient montrées les plus hostiles aux inventions de la chimie médicale. À cette époque, les projets de réforme concernant l’exercice de la pharmacie semblent vouloir de nouveau surgir. On semble comprendre que cet art, placé entre la chimie et la médecine est de la plus grande importance. Il faut comprendre que les alchimistes étaient très influents sur les Autorités, mais que surtout, leurs puissants produits de laboratoire avaient tous des effets redoutables.

Ce qui manquait aux pharmaciens de ce temps, c’était plus d’entente et surtout plus de dignité. Confondus avec tous les barbiers et les empiriques, ils se traînaient humblement à la suite des médecins. À partir de la seconde partie du 18e siècle, le pouvoir a basculé et ce sont les chimistes qui ont pris le contrôle de la médecine. C’était totalement facile à faire puisque les médecins étaient totalement ignorants des principes actifs des remèdes chimiques. Ils devaient totalement s’en remettre aveuglément aux pharmaciens... qui se basaient sur les textes des alchimistes. Et nous souffrons aujourd’hui de la même ignorance des médecins et de leur aveuglant esclavage à la pharmaceutique. Puisque cette relation satisfait les clients dans la douleur, ravit les banquiers, sécurise les politiciens... on la protège précieusement.

Tout comme avaient fait auparavant les apothicaires en exploitant tous les plantes et animaux disponibles, les pharmaciens jonglèrent avec tous les éléments chimiques qu’ils pouvaient isoler ou se procurer. On composa les pires poisons... pour combattre les poisons des maladies. Combattre le mal par le mal... et bien entendu, s’enrichir à l’extrême. Ce n’est pas seulement les pharmaciens qui exploitaient les souffrants, toutes nouvelles découvertes scientifiques étaient exploitées pour leur trouver une propriété thérapeutique. Ainsi, on a appliqué en traitement la vapeur, l’électricité, la pression atmosphérique, les aimants...

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