- PEUPLE CONSCIENT HÉBERGE PLUSIEURS SITES INTERNET INTER-RELIÉS -

Ce sont les personnes conscientes, pacifiques, écologiques, qui ont le plus besoin d'argent...

Faites connaître ce site et soyez rémunéré$$$

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •


VIVRE CONSCIEMMENT

Ce texte sera publié dans PILOTER LE VAISSEAU TERRE


Les textes de PeupleConscient peuvent être utilisés librement avec ou sans référence. Mais, si vous n'affichez pas la référence, vous perdrez des occasions de vous enrichir... Inscrivez-vous à PeupleConscient,
recevez un code d'identification...
informez-en tous vos lecteurs, vos visiteurs...
et recevez des ristournes.
PLANÈTE

Le Vaisseau Spatial « Terre »

(Chapitre 4 du livre de R.B.Fuller : Piloter le vaisseau « Terre »)

Notre petit vaisseau spatial «Terre» n’a qu’un diamètre d’environ treize mille kilomètres, dimension quasi négligeable si on la compare à l’immensité de l’espace. L’étoile la plus proche de nous, le Soleil, qui est notre vaisseau amiral pourvoyeur d’énergie, est distante de cent quarante-sept millions de kilomètres; l’étoile la plus proche est cent mille fois plus éloignée. À partir de ce deuxième navire ravitailleur, la lumière prend deux ans et demi pour nous atteindre.

C’est dans un tel genre de configuration spatiale et de distanciation que nous naviguons. Notre petit vaisseau spatial «Terre» se déplace présentement autour du Soleil à une vitesse de quatre-vingt-seize mille kilomètres à l’heure, tout en tournant sur son axe, ce qui, à la latitude de Washington, D.C., augmente notre vitesse de mille six cents kilomètres à l’heure. Chaque minute, la Terre «tourne sur elle-même à une vitesse de cent soixante kilomètres et orbite autour du Soleil à une vitesse de mille six cents kilomètres.

Ce qui fait en tout beaucoup de rotations et de mouvement. Lorsque nous lançons nos fusées dans l’espace à une vitesse de vingt-quatre mille kilomètres à l’heure, l’accélération additionnelle que nous lui donnons pour lui permettre de se placer en orbite autour de la terre n’est supérieure que du quart de la vitesse de notre grand vaisseau planétaire.

Le vaisseau spatial «Terre» fut si brillamment conçu et aménagé qu’à notre connaissance les humains ont pu y vivre pendant deux millions d’années sans se douter qu’ils étaient à bord d’un vaisseau. La conception de notre vaisseau est si parfaite que la vie peut s’y maintenir malgré la loi de l’entropie qui oblige chaque système physique local à perdre son énergie. C’est d’un autre vaisseau spatial, le soleil, que nous tirons l’énergie régénératrice de vie.

Notre soleil nous accompagne dans notre grand voyage dans les vastes étendues du réseau galactique en se tenant à une distance suffisante pour nous fournir les radiations nécessaires à la vie sans toutefois nous brûler. La conception de notre vaisseau est si précise et réfléchie que les ceintures Van Allen, dont hier encore nous ignorions l’existence, filtrent les radiations du soleil et des autres étoiles, qui, lorsqu’elles atteignent les remparts sphériques de notre planète, sont si concentrées qu’elles nous tueraient si nous nous aventurions sans combinaison de protection au-delà de ces ceintures. L’infusion de cette énergie irradiée des étoiles et planifiée pour notre vaisseau est traitée de telle sorte que vous et moi puissions y vivre à bord en toute sécurité. Il nous est possible de sortir à l’extérieur et de prendre un bain de soleil, mais nous ne pouvons pas capter par la peau assez d’énergie pour rester en vie. C’est pourquoi on a prévu dans le plan du vaisseau et de son infrastructure biologique une place pour la végétation terrestre et les algues marines qui, grâce à la photosynthèse, peuvent emmagasiner une quantité suffisante d’énergie régénératrice de vie.

Mais toutes les plantes ne sont pas comestibles. En fait, nous ne pouvons en manger que quelques-unes, et de ces plantes nous ne pouvons manger que quelques parties. Ni l’écorce ni le bois des arbres, ni les herbes ne sont comestibles. Mais les insectes et beaucoup d’autres animaux peuvent les manger. Cette énergie nous est acheminée lorsque nous mangeons le lait et la viande des animaux. Les animaux se nourrissent de végétation et nous nous nourrissons de fruits, de quelques grains et de quelques feuilles tendres. Nous avons appris à cultiver de plus en plus de ces nourritures botaniques par un programme de sélection génétique.

Le fait que nous soyons munis de facultés intellectuelles et intuitives, qui nous permettent de découvrir l’existence des gènes, de l’ADN, de l’ARN et de découvrir les grands principes fondamentaux qui régissent les commandes du plan de base des systèmes vitaux, de l’énergie nucléaire ou de la structure chimique, tout cela fait partie de la planification extraordinaire dont est pourvu le vaisseau spatial «Terre», son équipement, ses passagers et ses systèmes internes de survie. Il est par conséquent paradoxal, quoique stratégiquement explicable comme nous le verrons, que nous n’ayons jusqu’à maintenant que mésusé, abusé et pollué ce système chimique extraordinaire de conversion d’énergie qui permet la vie à bord de la planète.

Une des choses qui m’ont toujours étonné, c’est que notre vaisseau spatial soit un véhicule mécanique, tout comme une automobile. Si vous possédez une automobile, vous savez que vous devez y mettre de l’huile et de l’essence, de l’eau dans le système de refroidissement et en prendre soin dans son ensemble. Lentement, vous commencez à développer un sens très aigu de la thermodynamique. Vous savez que si vous ne garez pas votre véhicule en bon état, celui-ci fera défaut et tombera en panne. Mais nous n’avons jamais perçu notre vaisseau spatial «Terre» comme une machine, conçue globalement, qui, pour continuer à fonctionner correctement, exige une com-préhension et des soins globaux.

À propos de notre vaisseau spatial «Terre», il y a une donnée dont l’importance est capitale: aucun manuel d’instruction ne l’accompagne. Je pense qu’il est très significatif qu’il n’y ait aucun manuel d’instruction pour nous aider à bien piloter et opérer notre vaisseau. Compte tenu de l’attention infinie qu’ont reçue tous les autres aspects du vaisseau, on se doit de conclure que c’est là une omission délibérée et intentionnelle. Le manque d’instructions nous a forcés par exemple à reconnaître qu’il y a deux sortes de baies rouges, celles qui sont empoisonnées et celles qui sont comestibles. Et nous avons dû trouver des façons sûres de les différencier avant de les manger, sinon c’était la mort. À cause de cette absence de manuel d’instruction, nous avons été obligés d’utiliser notre intelligence, notre faculté suprême, pour inventer des méthodes d’expérimentation scientifique et interpréter correctement la signification de ces découvertes expérimentales. Cette absence de manuel d’instruction nous a donc obligés à apprendre comment nous pouvons en toute sécurité anticiper les conséquences d’un plus grand nombre d’alternatives propres à prolonger notre survie de façon satisfaisante et à assurer notre croissance tant physique que métaphysique.

De toute évidence, toute vie, telle que conçue et incarnée, est d’une impuissance totale au moment de la naissance. Le petit de l’homme demeure impuissant beaucoup plus longtemps que le rejeton de n’importe quelle autre espèce. Cela fait apparemment partie de l’invention «homme» qu’il ait été intentionnellement conçu pour être impuissant pendant certaines phases anthropologiques de son existence. À mesure qu’il commence à progresser, il est programmé pour découvrir quelques-uns des principes physiques de démultiplication inhérents à l’univers ainsi que les nombreuses ressources dissimulées dans son environnement qui augmenteront encore plus ses chances de régénérer ses connaissances et d’entretenir la vie.

Je dirais même que dans la richesse totale du vaisseau spatial «Terre», un énorme facteur de sécurité a été programmé qui a permis à l’homme de rester ignorant pendant très longtemps jusqu’à ce qu’il ait totalisé assez d’expériences à partir desquelles il pourrait induire progressivement le système des principes généraux régissant l’augmentation des avantages par rapport à l’environnement qu’entraîne une gestion raisonnée de l’énergie.

Cette omission calculée d’un manuel d’instruction qui lui indique le fonctionnement du vaisseau spatial «Terre» et de ses systèmes complexes de support et de régénération de la vie a forcé l’homme à découvrir rétrospectivement quelles étaient au juste ses facultés les plus importantes. Son intelligence devait se découvrir elle-même. À son tour, celle-ci devait faire la somme des données de son expérience. L’examen com-préhensif des données de l’expérience ainsi rassemblées par l’intelligence mena à la conscience des principes généraux, au fondement de toutes les expériences singulières et superficiellement perceptibles.

L’utilisation objective de ces principes généraux dans l’aménagement des ressources physiques de l’environnement semble devoir mener l’humanité vers une réussite totale et la préparer à envisager plus rapidement les problèmes supérieurs de l’univers.

Pour comprendre ce plan global, examinons le cas d’un homme qui, il y a très longtemps, s’en fut dans la forêt, comme nous l’avons déjà fait, vous et moi, pour essayer de trouver un raccourci. Il rencontra des arbres tombés en travers de son chemin. Il grimpa sur les troncs entrecroisés et se trouva tout à coup en équilibre sur une bille qui basculait lentement sous son poids. Or, par hasard, cet arbre s’appuyait contre un autre grand tronc tandis que son extrémité s’enfonçait sous un troisième. En équilibre précaire sur le premier tronc, notre homme vit ce troisième arbre se soulever. N’en croyant pas ses yeux, il alla vers cet arbre et tenta de le soulever par la force de ses muscles. Il n’arriva même pas à le bouger. Il remonta sur son premier tronc et le fit basculer intentionnellement et, bien entendu, il souleva à nouveau le grand arbre. Je suis persuadé que le premier homme à trouver un tel arbre dut le croire magique et alla même jusqu’à le traîner chez lui pour en faire le premier totem. Il dut se passer probablement beaucoup de temps avant qu’il apprenne que n’importe quel arbre pouvait jouer le même rôle et qu’il en induise ainsi le principe général du levier. Ce n’est qu’en apprenant à généraliser les principes fondamentaux de l’univers physique que l’homme apprit à se servir efficacement de son intellect.

Une fois que l’homme eut compris que n’importe quel arbre pouvait servir de levier, il fit d’énormes progrès grâce à son intellect. Libéré par ce dernier de la superstition du cas unique, son potentiel de survie augmenta d’un facteur d’un million. À l’aide du principe du levier, tel qu’appliqué dans les poulies, les engrenages, les transistors, etc., il est littéralement possible de faire plus avec moins par une foule de procédés physico-chimiques. C’est peut-être cet avantage intellectuel, relatif à la réussite et à la survie de l’humanité par la perception métaphysique des principes généraux applicables objectivement, que le Christ essayait de faire comprendre par sa parabole des pains et des poissons.

Inscrivez-vous à PeupleConscient,
faites connaître nos publications et profitez d'une occasion exceptionnelle d'être
prospère.


des textes inspirants gratuits sur l'actualité et sur tous les domaines de votre vie.

Supportez le site de
PeupleConscient
abonnez-vous au eZine
et instruisez-vous
.



cliquez pour consulter
les Sommaires et
des extraits des numéros parus