ou la solution de la médecine enfin trouvée et exposée aux gens du monde
Format demi-lettre, 14 x 21,6 cm (5,5 x 8,5 po), 36 pages
Un texte important publié en 1861 par Hureaux.
L'auteur, poursuivi en justice (pratique illégale de la médecine, bien évidemment), réplique ici de façon exceptionnelle à la médecine officielle.
<<- Cliquez sur les hyperliens dans la Table des matières pour lire des extraits.
Hureaux présente ici en bref ce qu'il appelle l'Éliminopathie ou la médecine éliminative. Il avait compris, comme plusieurs à son époque, que toutes les maladies étaient causées par une surcharge de l'organisme. Par conséquent, l'unique guérison ne peut se réaliser qu'en éliminant cette surcharge.
Dans la Nature, il y a un principe universel de purification. Il suffit de permettre à la Nature de supporter le processus d'élimination du corps humain.
Dans cet opuscule, l'auteur se défend contre la vieille médecine. Déjà en 1860, il affirme haut et fort qu'il doit y avoir des luttes pour la régénération médicale.
La médecine de la nature régénérée vient:
- tarir la source de toutes les maladies;
- guérir celles qui existent;
- préparer les mères à enfanter sans danger et avec moins de douleurs;
- assurer de beaux et vigoureux enfants;
- les amener à la puberté sans avoir connu la maladie;
- faire circuler dans l’âge mûr la sève de la jeunesse;
- préparer une vieillesse exemple d’infirmités;
- enfin rendre à la durée de la vie ses limites naturelles.
AINSI DÉBUTE LE LIVRET:
Il est bien vrai que la médecine si simple de la nature, rendue à la famille, donne le pouvoir à l’humanité de secouer pour toujours le joug de la maladie et de briser enfin ses chaînes de douleurs.
C’est la force seule de l’habitude qui nous a fait longtemps considérer la maladie comme un mal inévitable, comme un attribut obligé de l’homme, comme une nécessité fatale. Dieu pouvait-il nous rendre les éternelles victimes de la maladie, quand celle-ci est une violation des lois de la vie, oeuvre même de Dieu?
C’est le fait monstrueux d’une civilisation barbare et ignorante, qui doit disparaître entièrement des flancs de l’humanité, comme disparaissent les bêtes féroces des contrées sauvages, à mesure que l’homme s’y établit en société.
Si la maladie, ravisseur de nos droits à la santé, a perpétué jusqu’à nous une usurpation qui rappelle simplement pour l’humanité son inexpérience de la matière et des éléments, la faute vient de plusieurs de ceux qui avaient été envoyés pour nous en délivrer plus tôt, et qui en sont devenus les complices.
Et ces hommes égarés avaient jeté sur nous un voile si épais d’ignorance, que nous avions perdu jusqu’aux dernières traces de la nature prévoyante dans ses voies et moyens infaillibles de guérison, sur lesquels ils s’appliquaient à déverser le ridicule et le mépris avec une sorte de fureur. Résignés, nous subissions, sans nous plaindre, les angoisses et les tortures du mal, avec lequel il fallait fatalement vivre et mourir dans les déchirements et les séparations prématurées de la famille. C’était bien le règne de Satan. Et nous étions comme un peuple tombé dans l’imbécillité, abruti par une longue tyrannie.
Oui, bon nombre de médecins, ces prêtres du corps, dépositaires de l’art divin, surtout les princes de la science qui ont marqué leur époque par l’éclat du génie ou de l’érudition, AU LIEU DE venir tarir la source de nos maux, se sont rendus les complices de la maladie.
Au dépôt sacré de l’art si simple de guérir qu’ils avaient reçu, ils ont substitué le CHAOS de leur science; et, dans le culte de cette fausse divinité, ils se sont placés eux-mêmes sur l’autel pour recevoir les adorations de l’ignorance des gens du monde crédules, soumis et jugés incapables d’atteindre jamais les hauteurs de l’enseignement officiel.
Ah! si tout le monde voyait le mal causé par l’orgueil et l’aveuglement de ces faux-prêtres, et tout le bien qu’ils auraient pu faire et qu’ils n’ont pas fait!... Quelle grande et profonde plaie sociale!... C’est seulement en nous instruisant et en nous débarrassant de nos préjugés que nous pouvons la guérir.